Notre première nuit sur le Plancius a été relativement calme jusqu’à 2 heures du matin. Quand nous avons enfin passé l’abri du Cap Horn, le navire a commencé à rouler un peu avec le mouvement de la houle et des vagues de l’ouest. La nuit a été un peu dure pour ceux qui dormaient dans le sens du mouvement de la houle. Dormant en perpendiculaire, j’ai passé une nuit merveilleuse, bercée par les vagues. Apparemment ces houles que l’on appelle des houles résiduelles ont été laissées par la tempête ayant traversé le Passage de Drake quelques jours auparavant.

Au petit matin, après le petit déjeuner, j’ai rejoint sur le pont les étudiants de l’université de St Andrew en Ecosse afin de suivre leur relevé d’oiseaux et écoutter leurs études sur les mammifères marins. Toute la journée j’ai jonglé entre les lectures des scientifiques et le pont, où nous étions plusieurs à scruter l’horizon à la recherche de la faune marine.

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A 9h30, nous avons été invités au salon pour la première présentation de la journée de Sonja, qui a parlé des différentes espèces d’oiseaux de mer que nous sommes susceptibles de voir lors du voyage. Elle nous a donné quelques conseils pour l’identification. Plus tard dans la matinée, le tasmanien Andrew nous a invités à se joindre à lui pour sa présentation sur la formation des glaciers et des icebergs.

Avant le déjeuner nous avons eu la chance d’apercevoir le temps d’une seconde, une baleine à bec commune du Sud. Cette espèce de baleine est très rarement visible car les baleines passent la majeure partie de leur vie à plonger dans les profondes eaux pour se nourrir. Elles ne remontent rapidement à la surface que pour respirer. J’ai d’ailleurs eu beaucoup de chance de pouvoir la prendre en photo. Mon objectif été prêt à shooter au moment où elle a fait son apparition près du bateau.

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À 15h nous avons participé à une présentation sur les manchots. Ces fantastiques oiseaux sont l’un des points forts de tout voyage en Antarctique et la scientifique Ali nous a présenté chacune des espèces susceptibles d’être aperçues lors de notre voyage ainsi que leur mode de vie et leur adaptation à la vie dans un environnement aussi rude que l’Antarctique. Enfin, la dernière présentation de l’après-midi fut au sujet de l’eco-système marin de l’Antarctique. La base de toute la vie marine ici est le phytoplancton et le krill, ce qui permet alors au plus grandes espèces comme les manchots, phoques et baleines de prospérer ici, en particulier pendant les mois d’été.

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Les mers qui entourent l’Antarctique sont riches en vie, mais la faune est très vulnérable aux changements comme l’augmentation de la température, de sorte que les animaux doivent être surveillés. Au delà du tourisme, notre expédition et notamment le travail des étudiants sur le bateau permet de faire un comptage des individus apercus et de faire des relevés des eaux.

Tout au long de la journée, j’ai pu profiter de la connaissance de nos hôtes et admirer les nombreux oiseaux vivant ou de passage dans le passage de Drake. De quoi bien commencer un beau voyage en Antarctique.

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  • Article rédigé avec l’aide du journal de bord de l’expédition